« J’ai trente ans et je suis couvert de rouille. » Ivanov est un jeune homme d’aujourd’hui, confronté au poids d’un héritage trop lourd à gérer, d’une passion amoureuse qui s’éteint et d’une perte de sens sur le monde qui l’entoure. Ivanov devient la figure d’une jeunesse qui veut s’engager dans un monde en transition dont elle hérite.

L’Éternel Été (Les Fourberies de Scapin, la Vraie fiancée) s’approprie un des chefs-d’œuvre de Tchekhov dans une nouvelle traduction taillée sur mesure pour l’esprit de troupe qui anime cette compagnie : un Tchekhov affûté , débarrassé de ses samovars et de sa vodka. Et il ne fait pas froid ici, parce que tout le monde brûle.

Des vignes, un océan de vignes, et au milieu une île: une longue table en bois dans une maison trop grande, ancestrale, immuable. On fait du vin et on en boit, du rouge, qui rougit le visage quand le sang bout déjà. Les caves sont pleines, les cœurs débordent, alors on chante !

Jeudi 8 juin à 20h30 au Théâtre des Pénitents.

Infos et réservations sur le site du théâtre.